Le Lanet

Fukushima

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Fukushima le 27 Mai 2011

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Suite

04 Avril 2012

A Fukushima, succès du laboratoire citoyen de mesure de la radioactivité

Le CRMS a été créé à Fukushima en juillet 2011 grâce à une initiative de citoyens et avec le soutien de la CRIIRAD française. Depuis, il connaît une affluence constante d'habitants qui ne savent plus à quelle dose se vouer.
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© Actu-Environnement


Samedi 31 mars 2012  -  Fukushima

Le Premier Ministre Yoshihiko Noda a autorisé certains habitants de la zone-interdite (20 km de la Centrale de Fukushima) de retourner chez eux.

Le Gouvernement juge que 20 millisieverts/an est une dose acceptable pour les villageois de Tamura City, Kawauchi et Minamisoma qui n'ont pas la possibilité de s'offrir les services d'un bon avocat.

Pour ceux qui ont un bon avocat, ils auront droits à des dédommagements financiers et le luxe de ne pas retourner dans cet enfer.
Avec 20 millisieverts, il ne devrait pas rester trop de survivants d'ici à une décennie. Bref, le Gouvernement japonais est en train de mener à l'abattoir quelques villageois. Ben si on peut s'éviter de payer pour des dédommagements financiers, c'est tout ça d'économisé.

Lire l'article de 2000watts

Vendredi 30 mars 2012

La pêche est interdite dans un périmètre de 20 km autours de la Centrale de Fukushima car il est bien connu que les poissons ne sortent pas de cette zone. Du coup, Tepco annonce qu'elle allait débuter des études pour mesurer les taux de contamination des animaux marins dans ce périmètre

31 Mars 2012 - TCHERNOBYL

Une zone de plus de 2000 km2 réservée au suivi de la faune exposée à des contaminations importantes
Après avoir décliné de 2001 à 2005, l'activité moyenne de Cs-137 "biologique" a augmenté de 2006 à 2010
La réserve radiologique et écologique "spéciale" de Polessie a été en créée en 1988 afin d'étudier les conséquences de l'accident de Tchernobyl sur la vie sauvage ; cette région a en effet été fortement contaminée par les retombées de l'accident de 1986. Même si les espèces sauvages locales semblent prospérer en l'absence de tout humain, la radioactivité n'en continue pas moins, 25 années après l'accident, à affecter les animaux. Le quelques 2000 km2 de sols de la réserve étaient en fait contaminés à des niveaux "supérieurs" à 500 kBq/m2. Les scientifiques estiment que 30% environ du Césium-137 et 70% du Strontium-90 dispersés en Biélorussie sont retombés sur la surface affectée plus tard à la réserve. L'essentiel du Plutonium est également retombé dans cette zone.

Lire l'article sur gen4

05/03/2012 Kashiwa :

1 enfant sur 2 exposé à un "hotspot" présenterait des lymphocytes "atypiques" et des numérations lymphocytaires anormales

Lire sur gen4

05 Mars 2012:

Comment se fait-il que la machine de chargement du combustible se retrouve là ?

Comment se fait-il que la machine de chargement du combustible de l'unité F se retrouve là ?

A voir avec les commentaires et des schémas sur Gen4

De nombreuses photos et vidéos récentes et de bonne qualité sur Fukushima.over-blog

Le 05/03/2012

Mutualiser les souffrances et diluer les responsabiltés de la catastrophe de Fukushima-Daiichi !!

Le PM Noda affirme qu'il ne faut blâmer personne en particulier pour la catastrophe nucléaire...

Notre amie Kumiko du blog ex-skf s'en étrangle encore : M. Noda a déclaré à l'AFP le 3 mars :
 "Je crois qu'il est nécessaire, plutôt que de s'attarder à rechercher des responsabilités individuelles [dans cet accident], d'apprendre la leçon et de partager la douleur d'une responsabilité collective".

C'est une déclaration proprement surréaliste : si le microcosme politique et le lobby nucléaire portent assurément la responsabilité collective d'une partie de cet accident, pourquoi tenter d'y associer le peuple Japonais, les pauvres diables qui ont du quitter tout ce qu'ils avaient, ceux qui seront rattrapés tôt ou tard par les maux de l'atome, les paysans , les travailleurs, les pécheurs, les éleveurs, tout ceux qui ont souffert ou souffriront un jour de conséquences de cet accident ? C'est non seulement injuste, c'est de plus écœurant. C'est rajouter un fardeau moral et symbolique sur le dos d'un fardeau physique qui est lui-même en train de se dévoiler lentement, très lentement.
Lire la suite sur gen4

et aussi: des actionnaires de TEPCO réclament une indemnisation...

Vendredi 2 mars 2012

"Il est temps maintenant de redéfinir ce qu'est le vrai bonheur et la vraie richesse" Kokoro Fujinami

kokoro Fujinami Agée de 15 ans, Kokoro Fujinami est une chanteuse japonaise que la catastrophe de Fukushima a transformée en militante antinucléaire.
Le 11 février 2012, lors d'une manifestation au parc Yoyogi de Tokyo, elle a exprimé sa vision de la catastrophe de Fukushima face à 12 000 personnes.

On peut l'écouter en japonais avec sous-titres ou lire la traduction française
ici sur Fukushima.over-blog.fr
Suit un extrait de son blog traduit

Le 1er Mars 2012

Sur Gen4:
Yukio Edano confirme l'arrêt total de la production électronucléaire Japonaise cet été
Le Ministre de l'Industrie Yukio Edano a déclaré ce matin devant le parlement Japonais :

"Il est plus que probable qu'aucun réacteur nucléaire [Japonais] ne sera remis en production cet été ; les possibilités d'incidents liés à la surconsommation ne doivent pas influencer la décision liée à la prise de conscience de l'aspect sécuritaire de l'énergie nucléaire."

A la fin du mois d'avril, le dernier réacteur Japonais encore en production sera placé en arrêt à froid.

Mercredi 29 Février

la vague du 11 mars"Un film produit par Dan Edge consacré entièrement à la catastrophe de Fukushima Daiichi vient d’être diffusé par la BBC : « Inside the Meltdown »

Un film de 59 minutes avec de nombreux documents inédits (langue anglaise).
On y voit, entre autres, des images de l’arrivée du tsunami sur la centrale avec les ouvriers qui fuient en voyant la vague approcher, et de nombreux témoignages d’acteurs directs, politiques, ingénieurs, pompiers, ouvriers.

Le film reprend les évènements dans l’ordre chronologique avec des documents originaux et quelques reconstitutions. Le tremblement de terre, le tsunami, la panne de refroidissement des cœurs, les interventions d’urgence (hélicoptères, pompiers), l’évacuation, les explosions, etc. Les journalistes de la BBC n’ont toutefois pas pu avoir accès à la vidéo des explosions du réacteur 4. Cette vidéo existe forcément, elle sortira un jour, mais il faudra être patient.

Un film à voir absolument pour ne pas oublier ce qu’il s’est réellement passé à Fukushima Daiichi."

A voir sur le site Fukushima.over-blog

Lundi 27 février 2012

Dans le Fukushima.over-blog:

Fukushima, un an après:
un reportage exceptionnel de la Télévision Suisse Romande :

une image du reportage suisseDans l’émission « Mise au point » du 26 février 2012, Pierre-Olivier Volet présente un reportage de Georges Baumgartner qui a pu retourner sur les lieux de la catastrophe.
Il nous parle sans langue de bois de la collusion des opérateurs et des autorités de surveillance.

Extrait: « Le nucléaire est un bon moyen de mesurer le niveau de maturité démocratique d’un pays. Un pays qui se dote d’une industrie nucléaire tend à devenir un état policier car il ne vous laissera jamais voir ce qui se passe dans ses centrales. »

A aller voir absolument

Et dans le même blog, la traduction d'un article du www.hufingtonpost.com

Extrait:"Voyez le désastre de Fukushima. Non seulement la prise de décisions a été trop lente dans les premières heures de la crise parce qu’il fallait parvenir à un consensus entre des acteurs trop nombreux mais il y a eu un manque de communication du à une panne du système téléphonique.
De plus, les acteurs du triangle d'or protégeaient leurs territoires respectifs. Les politiques et régulateurs protégeaient l'industrie nucléaire et l'industrie nucléaire se protégeait elle-même. Le meilleur intérêt du peuple japonais est passé au dernier rang. ..."

Je doute que ce soit différent en France...

26 février 2012

Sur gen4.fr/blog/

Certaines zones autour de Fukushima seront interdites "définitivement" d'après le gouvernement Japonais

Le gouvernement Japonais a admis vendredi 24 février que certaines zones entourant le site de Fukushima-Daiichi seront "définitivement" perdues. La ville de Futaba, 7500 habitants et située à quelques kilomètres au Nord-Ouest de la centrale accidentée semble particulièrement visée par cette déclaration. D'après les déclarations précédentes du gouvernement Japonais, toute zone dont la radioactivité ambiante serait supérieure à 50 mSv par an sera déclarée définitivement interdite à tout habitat humain.

Les relevés effectués à Futaba affichent des doses annuelles atteignant près de 500 mSv soit dix fois cette valeur limite.
Voilà le dernier beau succès de l'électronucléaire: rendre une portion de la planète "définitivement" inhabitable.

Source : japantoday, 25/2, anglais

Sur le même blog gen4:
un hélicoptère a pris des photos du site: les voir ici avec leur commentaire

24 février 2012

La catastrophe de Fukushima est en cours depuis bientôt 1 an

le batiment n°4 menacé d'effondrement style="font-style: italic;">Le batiment n° 4 menacé d'effondrement "abrite" une piscine de désactivation pleine de combustible qu'il faut absolument garder sous l'eau.

Les informations fournies par Tepco et le gouvernement japonais, par l'AIEA (Agence internationale pour l'Energie atomique), par les divers gouvernements sont honteusement partielles, tardives, voire mensongères. Des tentatives de synthèse:

Un document en français fait une synthèse sur ce qu'on peut savoir sur l'accident de Fukushima et ses conséquences:

"Recommandations vis à vis du nucléaire après la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon"

édité par la fédération des jeunes pour la paix mondiale.
C'est un document qui vise à informer les décideurs africains.

a télécharger ici

"radio protection cirkus:"

a rassemblé les informations disponibles sur l'accident de Fukushima en janvier 2012

a télécharger ici


notre ministre rassuré

Un de nos ministres en visite à Fukushima qui s'est dit "rassuré" (Le Figaro)

Sur le site Kibô promesse :

 Un site de solidarité avec les japonais:
l'interminable cauchemar de Fukushima
Les techniciens et les politiques ne maîtrisent rien des monstres qu'ils ont créés: ils ne peuvent que courir derrière les "incidents, tentant de parer au plus urgent....

Sans le nucléaire, c'est le retour à la bougie ??

Disons que historiquement ce sont les japonais qui ont été privés d'électricité et qui sont encore en pénurie...grâce au nucléaire!

A ce sujet, il est intéressant de consulter les documents de l'association Négawatt: lire ici


Témoignage de Mr Hirahi NORIO technicien chaudronnier japonais
rédigé en en 1996 (mort du cancer en 1997)

Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain et les conclusions qu'il en a tirées.

La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.

Plus facile à lire ici
La version en .rtf - à télécharger ici


Ce témoignage japonais évoque les problèmes de qualité induits par la sous-traitance dans la construction de l'EPR en France et ailleurs.
C'est remonté jusqu'à nos députés..

A lire ici sur Novethic


Comment les populations locales ont elles vécu le drame de Tchernobyl et les 10 années suivantes?

lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.

10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.


L' ouvrage publié en 2007 en russe par le Pr Alexei YABLOKOV sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour l'homme et la nature a été partie traduit par Wladimir Tchertkoff

télécharger ici
ou sur Chernobyl-day


TCHERNOBYL 25 ans après

Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés.

Youri Bandajevski et collaborateurs
aux éditions Yves Michel

disponible en librairie.

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