Le Lanet

Fukushima

Page 1

Fukushima le 27 Mai 2011

-

15 Février, dans Fukushima Information

Tepco vient de communiquer l'état des sondes de l'unité n°. 2 de Fukushima-Daiichi : 20% des thermocouples s'avéreraient "défectueux"... Sur l'unité 3 c'est encore pire...
La terre a tremblé à nouveau...

Dans "The Asahi Shimbun" du 14 Février

Tepco conclut que le thermomètre qui indique une température élevée est cassé... Deux thermomètres voisins indiquent 31 et 32°...
Tepco affirme que les niveaux de Césium aux alentours du complexe nucléaire n'ont pas changé....

Lire l'article (en anglais)

Mardi 14 Février: que se passe-t-il dans le réacteur n°2 ?

Tepco vient d’annoncer que du Xénon avait été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Cela signifie concrètement, comme en novembre 2011, qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu ces derniers jours et est peut-être encore en cours.
Si Tepco ne revient pas sur ces données, alors on peut considérer que les thermomètres du réacteur 2 ne sont pas défaillants et que l’augmentation de la radioactivité dans la préfecture de Fukushima n’est pas anodine.

Détails dans Fukushima.over-blog

Lundi 13 Février: soucis à Fukushima:

- Les chiffres publiés par le MEXT ce matin indiquent une augmentation notable de la contamination en radio-césium dans la préfecture de Fukushima : L'activité en Cs-134+Cs-137 est passée de 10 MBq/km2 à 220 MBq / km2 soit 220 Bq/m2 de sol.

- La température monte toujours dans le réacteur n° 2
Tepco a déclaré le thermomètre défaillant..... a suivre....

détails       ici       et  là

Dimanche 12 Février: inquiétudes à Fukushima Dai Ichi

- la température monte dans le réacteur 2 malgré l'augmentation des quantités d'eau injectées. Selon le Fukushima diary elle pourrait attendre 90° ce dimanche..

La commission de sécurité nucléaire distribuerait des comprimés d'Iode stable auprès des populations non évacuées dans un rayon de 30, voire de 50 Km autour de la centrale.

- l'unité 3 émet un panache de fumée ou de vapeur

- l'unité 4 dont la piscine fuit a chauffé subitement le 6 février.

plus de détails et plusieurs videos sur:

fukushima.over-blog  et sur  lesveilleursdefukushima.blogspot

11 Février 2012: manifestations antinucléaires à Tokyo

11 février 2012: Des nouvelles de Minamisoma, une ville à 25 km de Fukushima

a lire sur fukushima.over-blog.fr

5 Février 2012

Sur le site 2000Watts
Arnie Gundersen, certainement l'une des 3 sources les plus fiables sur la catastrophe de Fukushima, nous éclaire sur la décision du Gouvernement japonais d'augmenter les doses autorisées de radioactivité et de Césium pour permettre aux habitants de Fuskushima de retourner dans leurs habitations.

Les jeunes filles sont les plus vulnérables au Césium et aux expositions des radiations. Avec la décision d'augmenter à 20 millieverts/an les doses de radiations, le Gouvernement accepte que 1% des filles développent un cancer par an. (en restant 5 ans dans la région, le risque est de 5%).

Les conséquences sur la santé de vivre en territoire contaminé ont été étudiées par le Pr Yablokov et le Dr Bandajevski à Tchernobyl.

Voir leurs publications ici

3 février 2012-  déchets: pas de solution satisfaisante

Alors que la menace nucléaire s'éloigne à Fukushima, la question de la gestion des déchets reste en suspens. Aux débris du tsunami vont maintenant s'ajouter ceux de la décontamination nucléaire. Incinération ou stockage, le gouvernement peine à trouver une solution satisfaisante au risque de propager la contamination dans tout le pays.

lire l'article dans Novethic'infos

déchets contaminésDéchets contaminés - (source: Novethic'info)

30 janvier 2012

Pourquoi l'OMS est-elle absente à Fukushima comme elle l'était à Tchernobyl ?
Les conséquences prévisibles de Fukushima sur la santé des populations.
Tenir compte de l'expérience acquise à Tchernobyl

Une lettre du Dr Michel FERNEX en réponse à un article paru dans la presse japonaise

à télécharger ici
à lire sur le blog Fukushima.over-blog.fr un blog plein d'infos qu'on ne trouve pas dans nos journaux...

Legouverneur de la province de Fukushima se recueille devant un autel improvisé

Impuissant devant l'ampleur de la catastrophe, le gouverneur de la province de Fukushima, Yuhei Sato, se recueille devant un autel improvisé.
Namie (préfecture de Fukushima), le 15 mai 2011.
Source image : MaxPPP  - fukushima.over-blog.fr

31 janvier 2012

Rapport de la Cour des comptes: le nucléaire est la seule technologie dont le coût augmente dans le temps

La Cour des comptes rend aujourd'hui son rapport sur le coût réel de la filière électronucléaire française. Cet exercice comptable difficile est salué par les écologistes qui attendaient depuis longtemps que les estimations du passé soit réactualisées, d'autant plus que le renforcement inéluctable de la sûreté nucléaire va encore renchérir les coûts de l'énergie nucléaire.

Pour Michèle RIVASI, députée européenne, porte-parole d'Eva Joly spécialiste du nucléaire, ce rapport reste néanmoins incomplet et doit en appeler d'autres tout aussi pertinents sur les coûts à venir

"Aujourd'hui, la Cour des comptes brise publiquement de nombreux mythes dénoncés depuis longtemps par les écologistes: avec un coût évalué à 30€/MWh il y a quelques années, puis une réévaluation après publication du rapport Champsaur à 42€/MWh (prix de vente actuel) ... le coût du nucléaire actuel serait de 50€/MWh. Mais étant donné que la Cour des comptes n'a pas inclus le coût de la recherche publique dans ses calculs (38 milliards d'euros), le coût initial doublerait pour s'élever en fait à 58€/MWh. Et encore, cette actualisation des coûts ne comprend ni le coût de l'assurance des centrales, ni le coût de Superphénix, ni même celui des anciens réacteurs graphite-gaz. Par ailleurs le coût du MWh sortant de l'EPR est dorénavant estimé entre 75 et 90 euros, ce qui met l'éolien au même niveau de compétitivité économique.
Disons-le clairement: c'est un désaveu pour les promoteurs de l'atome."

"Par ailleurs, ce rapport souligne que le coût du démantèlement et du stockage des déchets n'est pas chiffrable aujourd'hui et donc que les estimations avancées par les tenants de l'énergie nucléaire n'ont pas de raison d'être...sauf d'être amenées à augmenter encore et toujours, tel que c'est le cas pour l'enfouissement en couches géologiques profondes que refusent les écologistes, et dont les coûts estimés sont passés de 15 à 35 milliards d'euros.
Aussi, concernant le coût du démantèlement provisionné par EDF, il ne sera pas de 15% du coût d'investissement initial (construction) mais d'au moins 37%.
C'est tout bonnement scandaleux, c'est à croire qu'on nous a amené volontairement dans une impasse économique pour justifier la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans."

"Enfin, la Cour des comptes insiste surtout sur l'importance des surcoûts liés à la maintenance du parc nucléaire, avec au moins 55 milliards d'euros d'investissements nécessaires entre 2011 et 2025.
Le plus inquiétant finalement, c'est que malgré une augmentation des coûts pour améliorer la sûreté, le risque zéro n'est pas atteint pour autant.

Ces investissements semblent irréalistes pour les écologistes: mieux vaudrait privilégier la fermeture des centrales à risque plutôt qu'investir à fonds perdus dans l'illusoire sûreté de centrales qui vieillissent mal."

Et Michèle RIVASI de conclure: "Le nucléaire est bien la seule technologie que je connaisse dont le coût augmente dans le temps.
Normalement, les progrès technologiques et la production en série devraient tendre vers une diminution des coûts comme c'est le cas dans les énergies renouvelables: c'est une ineptie de plus à mettre sur le compte de cette industrie aussi douteuse que coûteuse.
La sortie du nucléaire est un impératif économique
qu'Eva Joly continuera à porter lors de notre campagne: nous ne voulons pas continuer à hypothéquer l'avenir de la France, et encore moins celui des générations futures."

28 janvier 2012

http://fukushima.over-blog.fr/
Le blog en français conscré entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde. Extraits:

la tente des contestataires japonais devant le ministère de l'économieLa tente des contestataires japonais devant le ministère de l'économie.

Cette tente est insupportable aux yeux du gouvernement. Plantée devant le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) à Tokyo, elle est occupée jour et nuit par des militants antinucléaires et pacifistes depuis le mois de septembre 2011. Elle rappelle en permanence le danger continu de l’énergie nucléaire. Appelant les citoyens à manifester régulièrement pour l’évacuation des territoires contaminés, elle a accueilli le mouvement des 100 femmes de Fukushima. Cette tente est devenue au fil des mois un haut lieu de la lutte antinucléaire dans la capitale japonaise, rassemblant plusieurs groupes ayant des objectifs convergents, et organisant la lutte de terrain.

Après « l’arrêt à froid » des réacteurs de Fukushima décrété par le gouvernement en décembre ‒ fin officielle de la catastrophe  ‒, après la suppression des conférences de presse communes Tepco-gouvernement concernant la catastrophe atomique ‒ fin officielle de la communication  ‒, voici le temps de la répression contre le mouvement antinucléaire japonais ‒ fin de la contestation ? . Une fois que l’on ne parlera plus de Fukushima et que les antinucléaires seront neutralisés, il sera alors plus facile de rouvrir les centrales nucléaires du Japon. C’est pourquoi l’ordre d’évacuer la tente installée devant le ministère de l’économie vient d’être donné. Dernier délai : vendredi 27 janvier, 17 heures (JT).

Tribune Eva Joly « Ce que j’ai vu à Fukushima »

Publié le 31 octobre 2011 dans Libération

  "...L’une des principales régions agricoles du Japon est profondément contaminée. En fait, c’est toute la société japonaise qui est victime d’un poison invisible.

... Les autorités ont rehaussé les normes de contamination acceptables pour les aliments, entraînant une suspicion généralisée : elles sont quinze fois supérieures à celles tolérées en Ukraine après Tchernobyl ! A Tokyo, je suis allée dans un supermarché avec des parents qui m’ont montré le parcours du combattant pour protéger leurs enfants : en l’absence d’informations claires et fiables, ils passent des heures à vérifier l’origine de chaque aliment.

La situation est pire à proximité de la centrale de Fukushima Daichi où je me suis rendue....
... Là aussi, les autorités ont rehaussé les normes acceptables – y compris pour les enfants – au niveau de celles jusque-là réservées aux travailleurs du nucléaire ! Mais a-t-on la moindre idée de ce que de telles doses font à l’organisme d’un bébé, d’un enfant en pleine croissance, d’un adolescent ou d’une femme enceinte ?

La contamination est partout, mais reste invisible. Le vrai drame, nous le verrons dans quinze ans, quand il sera trop tard. Certains estiment qu’il faudrait évacuer tous les habitants la région. Mais où iraient ces réfugiés nucléaires et pour faire quoi ? Une fois la catastrophe intervenue, il n’y a plus que de mauvaises réponses. Le piège du nucléaire s’est refermé sur les habitants de Fukushima : ils n’ont nulle part ou aller et ne savent que trop ce que rester signifie. Je n’oublierai jamais le regard de ces mères qui ont envoyé leurs enfants au loin pour les protéger ou la détresse de celles qui n’ont pu le faire...."

lire l'article entier:   

Mardi 24 janvier 2012

Toujours sur www.2000watts.org:
Tepco, l'opérateur de la Centrale, annonce que le taux de radioactivité autour des réacteurs est en augmentation durant le mois de janvier. Selon Tepco, cette hausse serait dûe à l'augmentation du va et vient des employés lors des opérations d'endoscopie dans le Réacteur No 2.

Samedi 21 Janvier 2012

Les liquidateurs de la Centrale de Fukushima ont réussi l'opération d'endoscopie du Réacteur 2. Ils ont pu filmer, pendant 30 minutes, l'intérieur du réacteur grâce à une caméra spéciale fixée à une hauteur de 7 mètres de hauteur et qui s'est engagée 2 m dans le coeur du réacteur. Les images sont troublées par de très forts rayonnements nucléaires. On attend l'interprétation des images...
Vous pouvez voir un extrait ici

Mardi 17, 10 groupes de 4 liquidateurs étaient entrés dans le Bâtiment 2 afin de percer un trou dans la cuve du Réacteur afin d'y introduire un tuyau avec une caméra. Ce système est capable de supporter de très hautes températures ainsi que les radiations. Les liquidateurs ont été soumis à une dose de 3 millisieverts durant l'opération.

La polynésie n'en a pas terminé avec les conséquences des essais nucléaires français:

Voir le reportage de "Tahiti-Pacifique Magazine"
A télécharger ici: "Désarroi à Tureia"
Tureia est l'attol le plus proche de Mururoa(100km). Outre problèmes de santé liés à la contamination radioactive, les habitants sont menacés par l'éboulement du récif fragilisé de Mururoa; ce qui provoquerait un tsunami meurtrier sur cet attol bas. Avec l'aimable autorisation de Alex W. du PREL
Directeur de la publication
TAHITI-PACIFIQUE magazine: http://tahiti-pacifique.com

22 Octobre 2011

Un accident nucléaire, c'est contraindre une partie de la population à l'exil et les autres à vivre en milieu contaminé:

On ne sait pas gérer un accident nucléaire.

"Dans les villes mortes autour de Fukushima"
Voir le reportage dans "Le Monde"

Est-ce que j'ai été contaminé ? et les enfants ? que faire maintenant ? quel est notre avenir ?

Des questions sans réponse que se posent les réfugiés de la zone de Fukushima.
Un reportage photographique de Jérémie Souteyrat

Un reportage photo du Guardian

samedi 8 octobre 2011

Tepco se débarrasse d'eau radioactive dans la nature

Toujours sur 2000Watts:
Un troisième liquidateur est "officiellement" décédé à la Centrale de Fukushima.

Tepco a trouvé un moyen assez drôle de se débarrasser de l'eau radioactive qu'elle traine dans ses cuves et dans les sous-sols des Réacteurs. ... .... Tepco annonce qu'elle a commencé à utiliser cette eau "peu radioactive", pour arroser des troncs d'arbres qui se trouvent à côté de la Centrale et qui pourraient prendre feu. .....

Samedi 24 Septembre 2011

A lire sur 2000Watts:
Voici une nouvelle qui n'est pas une surprise mais qui va changer la vie des japonnais: du Riz récolté à Nihonmatsu (56 km de Fukushima) a été mesuré avec un niveau de césium radioactif de 500 bequerels par kilogramme. Ce riz est dangereux pour la santé. La récolte vient de commencer et la région de Fukushima produit des tonnes de riz...
Concrètement, ce taux de césium radioactif implique que la radioactivité des rizières de la région de Fukushima est trop élevée pour produire du riz et le manger. Le Césium a une demi-vie de 28 ans.

FUKUSHIMA  6 MOIS DE MENSONGES ET DE DISSIMULATIONS

Voir le dossier qu'a rédigé le Réseau Sortir du nucléaire qui traite surtout du sort des populations contraintes de vivre en milieu contaminé, des conditions de travail des liquidateurs.
Lire ici

Mercredi 7 septembre 2011

A lire sur 2000Watts:

Dans une interview au journal Tokyo Shimbun de mardi, l’ancien Premier Ministre japonais Naoto Kan a confié "qu’il a eu peur qu'à la suite à la catastrophe de Fukushima, Tokyo ne devienne inhabitable. Il aurait été impossible d’évacuer 30 millions de personnes. Je pensais que les centrales nucléaires étaient sûres car elles étaient supportées par la technologie japonaise. Mais j’ai changé mon avis depuis le 11 mars".

Dans une autre interview au journal Asahi Shinbun Daily, il a ajouté : « Quand vous pensez à la probabilité qu'un accident rendre la moitié de votre pays inhabitable, vous ne pouvez pas prendre ce risque, même s'il n'arrive qu'une fois par siècle.»

Un reportage photographique "non officiel" à l'intérieur de la centrale.

Dimanche 4 septembre 2011:

On peut diminuer notre consommation d'électricité sans difficulté et on peut aussi travailler sérieusement les énergies renouvelables. Les japonais le font.
Le professeur Yuji Ohya de l'Institut de recherche de mécanique appliquée de l'Université de Kyushu montre, dans un reportage de la télévision japonaise NHK, qu'un nouveau design des turbines éoliennes pourrait en multiplier par deux ou trois le rendement. A lire ici

A lire sur 2000Watts:

Depuis la catastrophe le 11 mars, le Japon a réduit de 28% sa consommation d'électricité! Pas mal, alors que nos hommes politiques refusent de réduire de 1% notre consommation.

Les mesures du niveau de contaminations radioactives prises par le Gouvernement à 1m de hauteur montrent qu'une zone de plus de 20 km autours de la Centrale de Fukushima va devoir devenir un no man's land, si le gouvernement japonais fait son travail. Les mesures montrent une contamination de 1,2 million de microsieverts/an à Ottozawa (1 km de la Centrale) ou 3,2 millions de microsieverts/an à Matsuzaku (4 km de la Centrale) ou à Hirusone 360'000 microsieverts/an à 22 km. Bref, des niveaux à vous tuer un boeuf avant qu'il ne finisse dans votre assiette et cela pour 50 années à venir au minimum.

* Un liquidateur de Fukushima est décédé d'une leucémie aiguë. Cet employé de 40 ans a été exposé à des radiations pendant une semaine au début du mois d'août. Etrangement, Tepco, l'opérateur de la Centrale, réfute le fait que les radiations reçues durant son travail aient causé sa mort.

Dimanche 28 août :

Le sort des populations "civiles" après un accident nucléaire.
Des japonais réagissent aux silences et mensonges officiels : A lire dans le nouvel obs

Mercredi 24 août 2011:

Dans la ville de Fukushima (60 km de la Centrale) le taux de contamination radioactive est tellement élevé par endroit, que le 80% des élèves vont devoir emprunter des routes différentes pour éviter de recevoir une dose trop forte de radiation. Certains trajets offrent un niveau de 3 à 8 fois les doses légales admises.
lire sur sur 2000Watts

19 Juillet 2011:

Fukushima: Limiter les Radiations au lieu de l'Information

Le Dr. Arnie Gundersen est certainement l'un des scientifiques les plus respectés dans le monde du nucléaire et il s'impose comme la référence dans la catastrophe de Fukushima. Dans son interview du 19 juillet 2011, il présente la situation actuelle de la Centrale et l'état des radiations ainsi que des pluies noires "black rains". Nous vous proposons une traduction en français de sa dernière interview. Si vous parlez anglais, vous pouvez également visionner la vidéo

Les pouvoirs publics sont incapables de protéger la population de la contamination radio-active

"JAPON : une contamination massive, qui s'étend bien au-delà de 80 km et qui va perdurer".

Communiqué de la CRIIRAD du 7/07/2011

Nourritures contaminées:

Un article à lire sur le site 2000 Watts

Mardi 19 juillet 2011. Tout avait débuté le samedi 9 juillet quand le gouvernement avait annoncé que 6 bovins contaminés au Césium avaient été vendus sur les marchés. Seul 20 kg de viande avaient dû être ingurgitée par les japonais. Le Gouvernement avait tenté de minimiser l'affaire et recommandait presque de manger cette viande radioactive pour un avenir radieux. Bref, depuis c'est l'explosion! Nous en sommes à plus de 578 bêtes contaminées vendues sur les marchés!!! Actuellement 7 fermes ont nourri leurs bétails avec du foin qui contenaient plus de 520 fois les limites légales de Césium.
Deux constatations:
1) les contrôles sanitaires ne sont pas faits et des aliments radioactifs de Fukushima sont vendus à travers le Japon (le monde?)
2) Si du foin contient plus de 500 fois les limites légales à 60 km de la Centrale, quelle niveau de contamination reçoivent les habitants qui habitent ces régions? Vous comprenez pourquoi les japonais se méfient tellement du Gouvernement quand il s'agit du Nucléaire?

Fukushima - Juin 2011 - la situation n'est toujours pas maîtrisée

De retour du Japon, Michèle RIVASI se montre effarée par ce qu'elle a vu sur place.
Alors que l'AIEA vient de rendre son rapport final dans lequel elle estime que le japon a bien géré la crise, la députée européenne EELV affirme au contraire que les populations sont laissées dans l'ignorance la plus complète du danger.
lire ici

mars 2011 Fukushima

Fukushima - l'une des explosions

Hommage aux"liquidateurs"

Il est grand temps que nos nucléocrates comprennent qu'il ne faut pas construire des engins dangereux qu'ils ne savent pas maîtriser.



Sans le nucléaire, c'est le retour à la bougie ??

Disons que historiquement ce sont les japonais qui ont été privés d'électricité et qui sont encore en pénurie...grâce au nucléaire!

A ce sujet, il est intéressant de consulter les documents de l'association Négawatt: lire ici


Témoignage de Mr Hirahi NORIO technicien chaudronnier japonais
rédigé en en 1996 (mort du cancer en 1997)

Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain et les conclusions qu'il en a tirées.

La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.

Plus facile à lire ici
La version en .rtf - à télécharger ici


Ce témoignage japonais évoque les problèmes de qualité induits par la sous-traitance dans la construction de l'EPR en France et ailleurs.
C'est remonté jusqu'à nos députés..

A lire ici sur Novethic


Comment les populations locales ont elles vécu le drame de Tchernobyl et les 10 années suivantes?

lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.

10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.


L' ouvrage publié en 2007 en russe par le Pr Alexei YABLOKOV sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour l'homme et la nature a été partie traduit par Wladimir Tchertkoff

télécharger ici
ou sur Chernobyl-day


TCHERNOBYL 25 ans après

Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés.

Youri Bandajevski et collaborateurs
aux éditions Yves Michel

disponible en librairie.

Retour en haut de page

Retour à «Vivre après Fukushima»