Le Lanet

La catastrophe de Fukushima. 25 ans après celle de Tchernobyl.

En 2011, 5 Millions de personnes, enfants et adultes, étaient obligées de vivre dans les territoires contaminés par Tchernobyl; leur santé n'est pas bonne et cela s'aggrave.
La situation des japonais vivant dans les zones contaminées par Fukushima n'est pas brillante non plus.

Je souhaite ici apporter ma petite contribution à la lutte contre la propagande du lobby nucléaire.

Il est maintenant évident qu'on ne sait pas gérer une catastrophe nucléaire.

Ceux qui souffrent ce sont les populations environnantes, les uns ne pourront pas rentrer chez eux, les autres sont invités à retourner vivre dans un environnement contaminé; ceux qui vont souffrir le plus ce sont les enfants et les générations futures.
Je pense aussi à ceux qui travaillent sur les sites et qui prennent des doses de rayons dangereuses.

Il faut sortir du nucléaire.

Georges

Fukushima le 27 Mars 2011

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Le 10 Octobre 2012

Travailleurs temporaires: une personne ne peut travailler que 30 minutes par jour - 20 jours par mois - un mois dans sa vie.

Une émission de radio japonaise a parlé des conditions de travail des ouvriers de Fukushima :

Actuellement on a 3 000 personnes sur le site de Fukushima et au total 23 700 personnes y ont travaillé.
Paroles d'un ouvrier du nucléaire actuellement sur le site :

- Pour les ouvriers des bâtiments des réacteurs, c’est : “courir et grimper là où il y a à faire.”
- Pour les ouvriers de l’épuration des eaux, c’est : “Vous voyez le niveau d’eau à droite. Courir pour le mettre ici aussi.”
Parce que la radioactivité est trop élevée, on ne peut travailler que par petites touches.
- On ne peut pas travailler plus de 20 à 30 minutes. On a besoin de plus de gens.
Ça ne peut pas avancer.
- La radioactivité de l’air décroit un petit peu au niveau de l’isolation parasismique ou dehors parce qu’on a réussi à couvrir le haut du bâtiment du réacteur avec une plaque de plomb mais ceux qui travaillent dans les bâtiments des réacteurs ou de l’épuration de l’eau sont toujours autant exposés qu’avant.
- Parfois, dans la salle de repos, ils me montrent leurs dosimètres intégraux.
C’est 0,5 mSv/15 mn.
C’est 1 mSv/30 mn.

Je lui ai demandé depuis combien de temps il travaille dans de telles conditions. Il dit que ça ne doit pas faire plus d’un mois.
Pour ces travaux, les gens qui viennent ne restent pas plus d’un mois.

A lire sur Fukushima-diary


Quelques uns des "Fukushima 50" racontent leurs premières heures après le Tsunami

Huit membres de la centrale les " Fukushima 50 " (ainsi appelés car ils font parti des 50 personnes étant restées sur site après le Tsunami ) et qui ont lutté contre la catastrophe à la centrale après le tremblement de terre du 11 mars 2011 ont rencontré le Premier ministre Noda au J village lors de sa récente visite...

C'était la première fois qu'ils parlaient...

Fukura dit que 20 personnes sont restée 48 heures d'affilée dans les salles de contrôle des réacteurs en fusion au plus fort de la catastrophe, survivant avec des biscuits et de l'eau...

Quand l'unité 1 à explosé les travailleurs ont recu le faux plafond sur la tête les couvrant de poussière blanche. Ils ont continué leur travail dans des vêtements de protection et des respirateurs....

"Il faisait nuit et dans l' obscurité, ils risquaient d'être électrocutés .Ils avaient peur et ils se demandaient s'ils allaient revenir de ce périple sans être blessés"

Ces ouvrier désespérés pour regagner un peu d'eau pour le réacteur ont commencé à récupéréer les batteries de leurs voitures et ont réussi à en trouver 20 ...

A lire en entier sur Fukushima-informations


Un éleveur de Kawauchi, préfecture de Fukushima a réussi à produire du lait non contaminé.

En important les aliments de ses vaches des Etats-Unis.

Ils avaient refusé d'abandonner leurs 30 vaches laitières au moment de l'ordre d'évacuation. Ils trayaient leurs vaches et jetaient le lait contaminé, impropre à la consommation.

Ils importent maintenant les aliments des vaches des USA (prix multiplié par 6) et depuis juin dernier, le lait est à nouveau vendu à la coopérative laitière car il n'est plus contaminé. Le lait, de bonne qualité, est même vendu à un prix plus élevé qu'avant le 11 mars 2011.

Lire un résumé en français sur le site de l'ACRO

L'article original en anglais du journal «The Mainichi».


Le 9 Octobre 2012

36% des enfants de Fukushima
ont des excroissances anormales de la thyroïde

Chiffres fournis par le “Fukushima Prefecture Health Management Survey.”

Nous (le journal «Business Insider»)nous sommes mis en contact avec le Dr. Helen Caldicott, une pédiatre australienne,pour lui demander son avis sur les implications de cette étude.

Après avoir confirmé la validité de l’étude, le Dr Caldicott renforce la nature alarmante des découvertes :

  1. “Il est extrêmement rare de trouver des kystes et des nodules thyroïdiens chez les enfants.”
  2. “Le nombre d’anomalies trouvées chez les enfants est extrêmement élevé.”
  3. “On ne peut s’attendre à ce que ces anomalies apparaissent aussi tôt — au cours de la première année ou presque — donc on doit supposer qu’ils ont reçu une très forte dose [d'irradiation].”
  4. “Il est impossible de savoir, à partir de ce que [les responsables japonais] disent, quelle est la nature de ces lésions.”

les chiffres officielsLe médecin s’inquiète sur ces excroissances anormales parce que bien que les nodules thyroïdiens soient relativement courants, ils ne le sont pas autant chez les enfants et certains évolueront en cancers.

Sur la question de savoir pourquoi ces résultats sont aussi peu largement divulgués, le Dr Calidcott note que les responsables japonais ne partagent pas les résultats des examens aux ultrasons avec les plus grands experts des nodules thyroïdiens chez l’enfant et accuse les médias de “faire de l’anesthésie psychique”, disant qu’elle ne comprend pas pourquoi les publications des médias préfèrent ignorer les retombées radioactives.

Le Dr Caldicott explique que cette très haute fréquence des excroissances anormales des enfants de Fukushima est très anormale — il faut habituellement compter entre 5 et 70 ans pour voir ce que sont les implications médicales de la radioactivité — et elle insiste sur la nécessité d’impliquer au plus vite la communauté médicale internationale.

“Ces données devraient être disponibles. Et ils devraient se mettre aussi vite que possible en relation avec les experts internationaux. Et les lésions détectées par ultrasons devraient toutes être analysées par biopsie et et il n’y a aucune biopsie. Et s’il n’y a pas de biopsie alors c’est la pire des irresponsabilités médicales. Parce que si certains de ces enfants ont des cancers et ne sont pas soignés, ils vont en mourir.”

Le texte complet en Français sur Fukushima-diary

Le texte original en anglais du Business Insider


Le 8 Octobre 2012

Pénurie d' infirmières et personnels hospitaliers à Fukushima.

La principale raison en est que les infirmières sont parties pour soustraire leurs enfants au risque radioactif dû à l’accident de Fukushima.
D’un autre côté, le nombre de patients augmente et la période d’évacuation est prolongée.

En février 2011, il y avait 216 candidates pour 366 postes, soit 0,6 candidat par poste . En août 2012, il y avait 174 candidates pour 768 postes, soit à 0,2 candidat par poste.

Le nombre de jeunes gens examinés devrait augmenter dès le 1er octobre 2012 du fait de la mise en place du système de gratuité des soins pour les jeunes de moins de 18 ans. L’association des infirmières s’inquiète d’une situation qui pourrait entraver les examens de santé.

L'article sur Fukushima-diary


Les ouvriers de Fukushima commencent à avoir le cancer

En septembre, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales (le MLHW) a admis qu’un ouvrier de Fukushima avait fait une demande d'indemnisation à son assurance du travail. Ceci concerne un cancer de l’intestin, de l’estomac ou du colon.

C’est le premier cas de demande d'indemnisation à l’assurance du travail.

Un autre ouvrier du nucléaire en a dit ceci :

... Après qu’on nous ait fait faire un tel travail, on commence à attraper des cancers. La relation de cause à effet n’est pas évidente mais rares sont ceux qui ne pensent pas que demain ce sera sans doute leur tour.

Lire sur Fukushima-diary


Le 6 Octobre 2012

Un artiste japonais propose des images anti-nucléaires

wallpaper_01

Voyez les autres sur son site 281antinuke.com>

Copyright (C) 2012 281_ All rights reserved.
Imge en téléchargement libre


Plein de choses intéressantes sur le site de l'ACRO

a lire sur le site de l'ACRO

Quelques extraits:

«Les études sur la faune et la flore des zones contaminées de Fukushima sont nombreuses. Il faut dire que l'on ne connait pas grand chose sur l'impact de la radioactivité sur les écosystèmes.
Les macaques japonais capturés à Fukushima avaient entre 10 000 et 25 000 Bq/kg de césium dans le corps peu de temps après le déclenchement de la catastrophe.
Puis, leur contamination a baissé 500 - 1 500 Bq/kg en juin 2011 pour remonter à plus de 2 000 Bq/kg de l'hiver au printemps.
Comme ils sont proches de l'homme, étudier l'impact des radiations est utile. Il faudrait les suivre pendant une vingtaine d'années.»

«La mairie de Futaba, qui occupe actuellement un lycée désaffecté dans la banlieue de Tôkyô, va aller s'installer dans la ville d'Iwaki, province de Fukushima. Comme le retour des habitants à Futaba n'est pas possible avant plusieurs années, elle veut aussi y établir une ville temporaire pour ses 4 000 habitants...»

«Le Maïnichi révèle que les autorités régionales de Fukushima et certains experts en charge de la surveillance sanitaire des conséquences de la catastrophe ont tenu des réunions secrètes...
Par exemple, la réunion officielle du 11 septembre 2012 devait révéler qu'un enfant est atteint d'un cancer de la thyroïde. Lors de la réunion secrète préliminaire, il a été convenu qu'un des expert poserait la question de savoir si cela pouvait être lié à la catastrophe et qu'il lui serait répondu que non.»


Le 4 Octobre 2012

2011: Un périple de 90 jours à vélo au japon

Un entretien avec le photographe Frédéric Carnet

A lire sur le site de Kibo promesse>

Frédérick Carnet

«A travers cette série de photographies, j’ai cherché à montrer ce que la nature offre et ce qu’elle reprend quand elle se manifeste violemment. J’ai aussi cherché à montrer l’impact de la radioactivité sur la nature et les hommes de Fukushima, la place de la nature en milieu urbain. J’ai conclu cette étude par une série d’images des dunes de Tottori, symbole d’une Terre qui ne finira par ne plus rien nous offrir si on continue de la maltraiter. »

«Quant à mon livre NIPPON 2011, je le vois comme une trace qui restera et touchera un monde pas forcément sensible au nucléaire. Mes photographies dans ce livre, malgré une esthétique évidente cache de la souffrance, de la violence qui je l’espère, feront réagir les lecteurs, les poussera à se pencher davantage sur la fragilité de notre planète et sur les dangers des technologies qui ne sont pas maîtrisables.»

Frédérick Carnet.

Le 3 Octobre 2012

La population quitte la région de Fukushima

La préfecture de Fukushima a commencé cette semaine à offrir la gratuité des soins médicaux aux enfants de moins de 18 ans. Cela concerne les 36.000 enfants vivant dans la préfecture, selon un représentant de la Santé.

Les autorités espèrent que cette gratuité des soins médicaux va inciter les familles à rester.

Depuis la catastrophe nucléaire de l’an dernier, pratiquement 18.000 enfants de moins de 18 ans ont quitté la préfecture estiment des responsables.

A lire sur Fukushima-diary


L'improvisation des secours à l'hôpital de Futaba

40 décès sont survenus lors de l'évacuation de l'hôpital de Futaba et de la maison de retraite 'Deauville' lors de l'accident.

Selon une commission d'enquête mise en place par l'hôpital, les décès ne sont pas dus à une faute du personnel, qui a fait son maximum, mais à la catastrophe nucléaire et à l'improvisation des secours. Les premiers secours sont venus en bus et n'ont pas pu prendre les patients grabataires. Les forces armées sont arrivées tardivement pour les chercher et cela a pris trop de temps. Les personnes qui sont parties en bus ont fait des kilomètres et des kilomètres avant de trouver une structure médicale d'accueil.

A voir sur le site de l'ACRO avec bien d'autres infos


Le 30 septembre 2012

le blog de Fukushima

A l’occasion des Golden Blog Awards 2012 qui récompensent les meilleurs blogs français dans 20 catégories différentes, le blog “Fukushima” est en lice dans la catégorie “Ecologie / Environnement”.

363 billets, 670.000 visiteurs et 1.300.000 pages visitées en 17 mois d’existence.

Si vous appréciez ce blog,vous pouvez voter pour lui ici

Il nous présente actuellement une traduction française du rapport de la commission indépendante japonaise sur la catastrophe de Fukushima.

Le 27 septembre 2012

Dans Fukushima diary :Posted by Mochizuki on September 26th, 2012

3.300 Bq/kg pour une femme enceinte de la ville d’Iwaki, dans Fukushima

« 3 300 Bq/kg de substances radioactives ont été mesurés pour une femme enceinte de la ville d’Iwaki.
Si cette femme fait 50 kg, elle a 165 000 Bq/corps.
Le "Fukushima minpo", la source originelle de cette information, ne précise pas le nucléide mais il s’agit sans doute des césium 134+137.

La ville d’Iwaki a mené des analyses médicales sur les expositions internes.
L’examen a été fait sur des mineurs de moins de 18 ans (le 12 mars 2011) et sur les femmes enceintes enregistrées entre juillet 2010 et juillet 2011 au registre de maternité.
Ils ont compilé les résultats de 12 134 personnes et ils ont trouvé de la radioactivité dans 620 d’entre eux. »

Iwaki-shi est située à environ 90 km à l'intérieur des terres.
Il s'agit ici de contamination interne par un élément radio-actif (césium?) inhalé ou avalé.
La mère et l'enfant subissent donc une irradiation interne.

Le taux "normal" de Césium dans le corps est ZÉRO.

Lire dans Fukushima-diary


Le 26 septembre 2012

La ville de Futaba a été soumise à un débit de dose de 1.6 mSv/h le 12 mars 2011

La préfecture de Fukushima a révélé samedi qu'un débit de dose de 1.6 mSv/h a été officiellement mesuré le 12 mars 2011 vers 15h à Kamihatori, un district de la ville de Futaba situé à environ 6 km de la centrale de Fukushima-Daiichi. Exactement 24h plus tôt (le 11/3/11 à 15h30), la centrale connaissait le début de son SBO (1) et quelques minutes plus tard (le 12/3/11 à 15h36), le bâtiment-réacteur n°. 1 explosait.

L'exposition à cette dose de 1.6 mSv/h conduisait à dépasser en 37 minutes le seuil maximal de radioactivité admis pour la population pour une année (2).

La population concernée de Futaba n'a été évacuée – livrée à elle-même dans une panique totale – l'après midi du 12 mars après que le zonage "rouge" ait été étendu de 3 à 10 km dans la matinée du même jour.

Source : Kyodo News, 22/9 (anglais)

(1) SBO (Station BlackOut) : perte de l'ensemble des moyens d'alimentation électriques; la première des cinq sources d'accidents majeurs répertoriés.
(2) 1 mSv/an, hors radio-activité "naturelle"

A lire ici,après l'article sur la chute d'une poutrelle dans la piscine N°3


Le temps semble terriblement long dans le dernier centre d’évacuation Japonais

Publié le 12 avril 2012sur Gen4

Ces deux articles nous montrent comment cela se passe lors d'une catastrophe nucléaire pour les populations.

Le 25 septembre 2012

OGM, Nucléaire: Tous cobayes ?

Tous cobayes ? Oui, selon Jean-Paul Jaud. De Fukushima au laboratoire du professeur Séralini, où il a filmé les dessous de l'étude « choc » sur les OGM, le réalisateur dénonce le risque de contamination irréversible du vivant que font courir ces deux technologies...

Lire l'article de Novethic


Le 21 septembre 2012

Idagawa: plus personne ne veut produire de riz ici

• Le district d'Idagawa de la ville de Minami-Sôma, a été conquis sur la mer pendant les ères Meiji et Taishô.
Il produisait essentiellement du riz sur 180 hectares environ.
Il a été dévasté par le tsunami et le barrage qui alimente les rizières est contaminé au césium radioactif.
Les sédiments au fond du barrage ont 260 000 becquerels par kilogramme.
Il se peut donc qu'il soit complètement abandonné.

Le chef du district s'attend à ce que les 251 habitants refusent d'y retourner. Quand la municipalité a proposé une réinstallation sur les hauteurs à proximité d'Idagawa, les habitants ont dit non : "plus personne ne veut produire de riz ici".

Sur le site de l'ACRO


Le 20 septembre 2012

Augmentation inhabituelle des cas de pneumonie autour des "points chauds"(radioactivité élevée) au Japon

80% des patients ont moins de 14 ans

le 30 juillet 2012, le Fukushima Diary avait rapporté que les cas de pneumonies à mycoplasmes étaient au plus haut sur la dernière décennie.

7 mois sont passés et la fréquence de la pneumonie à mycoplasmes augmente toujours, largement au-dessus des valeurs des 10 dernières années.

Sur Fukushima-diary en anglais et français


Le 19 septembre 2012

Sur le site de l'ACRO

• Selon un recensement effectué par le quotidien Maïnichi, environ la moitié des élèves des écoles des 10 municipalitées évacuées à la suite de la catastrophe de Fukushima ne sont plus inscrits dans leur école d'origine. Dans les 4 municipalités qui ont rouvert leur propre école dans un autre lieu durant l'été 2011 ou plus tard, le nombre d'élèves est inférieur à 20% de ce qu'il était avant. Les enfants inscrits dans de nouvelles écoles n'ont plus envie de revenir. Les responsables de ces écoles font leur maximum pour promouvoir le retour des élèves : sans enfant, il n'y a plus d'avenir pour la commune.

le site de l'ACRO
Ne manquez pas d'y lire aussi le petit bijou de communication commis par le directeur de l'AIEA qui s'extasie sur l'amour des populations pour le nucléaire....(c'est en anglais mais facile à comprendre)


Le 18 septembre 2012

Du césium dans 1 sur 4 des produits locaux de consommation personnelle dans la ville de Minamisoma à Fukushima

Le 11 septembre 2012, les autorités municipales de Minamisoma ont annoncé qu’ils ont relevé du césium dans 169 des 693 produits testés en août. Ils ont relevé la radioactivité dans les produits d’autosuffisance. Ils ont eu plus de 100 Bq/kg de césium dans 18 de ces 169 échantillons.

Le pire aura été 2 880 Bq/kg dans des plantes sauvages comestibles cueillies dans le quartier de Haramachi.

Les échantillons proviennent de la mer, de la montagne ou des jardins potagers des particuliers. Ils ne sont pas supposés être vendus.

Le taux normal de césium sur terre est de ZERO. Il n'existe pas dans la nature; il est issu des installations nucléaires civiles ou des essais militaires.

L'article de Fukushima-diary


Un article du point expliquant l'affaire des papillons mutants

Lire ici


Une video d'Arnie Gundersen fait le point sur Fukushima:

la video d'Arnie Gundersen

Voir la video sur Youtube

A ne pas manquer: un technicien indépendant nous décrit l'état actuel des réacteurs et ses conséquences.


Le 12 septembre 2012

Les autorités régionales de Fukushima ont annoncé avoir découvert un enfant atteint d'un cancer de thyroïde.

C'est le premier sur les 80 000 enfants contrôlés. Selon ces mêmes autorités, ce ne peut pas être dû aux rejets radioactifs car c'est trop tôt: A Tchernobyl, les premiers cancers seraient arrivés après 4 ou 5 ans.

Comme d'habitude les autorités tentent d'innocenter le nucléaire. Il est en effet impossible actuellement d'imputer avec certitude ce cancer à la contamination par l'iode radio-actif de Fukushima; mais il n'est pas possible non plus d'affirmer que la contamination radio-active n'est pas en cause.

On note cependant:

Voici ce qu'en disent A. Yablokov et collaborateurs dans leur bilan de Tchernobyl,(page 37) publié en 2007:

«Les particularités caractéristiques de la diffusion et de l’apparition du cancer de la thyroïde de Tchernobyl sont très différentes des données, largement utilisées comme références, sur les conséquences des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki.

Le cancer de Tchernobyl :

Lire la traduction de leur travail

Voir l'article sur Fukushima-diary (traduction en français)


Les enfants de Fukushima plus contaminés que ne le révèlent les statistiques officielles

A lire sur le site de RFI


Archives

A voir ICI un choix de blogs, d'articles et de livres pour s'informer sur les conséquences des catastrophes

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Retour à «Vivre après Fukushima»

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le 23 septembre 2012

Quand on se demande quel est l'avenir probable des japonais contraints de vivre en territoire contaminé, on peut se référer à ce qui se passe au Bélarus après Tchernobyl.

Voici 3 bilans

La santé des adolescents:

L'UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, est un organisme de développement international qui œuvre en faveur du droit à la santé et de l'égalité des chances pour chaque femme, homme et enfant.

En août 2006, l’ UNFPA a publié les données suivantes : La morbidité totale des jeunes adolescents au Bélarus a augmenté de 30,9% de 1996 à 2006.
De l’avis de l’UNFPA, le niveau de la santé reproductive des adolescents influe entre autres sur l’état démographique total du pays, compte tenu du fait qu’en 2005 la population du Bélarus a diminué de 49.900 unités....

Lire la suite


Pathologies non cancéreuses dans les secteurs du Belarus contaminés par la radioactivité due à la catastrophe de Tchernobyl

Les conclusions:

1. Vingt-trois ans après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl, les habitants de la République du Belarus, qui ont vécu dans des territoires contaminés ... sont exposés à un risque accru de maladies cardio-vasculaires et de tumeurs malignes.

2. L’augmentation constante de ces pathologies durant les 23 années après l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl conduit à une situation proche de la catastrophe démographique où le taux de mortalité atteint le double du taux de natalité.

3. La situation actuelle requiert des décisions immédiates au niveau national ...

Lire ici


Situation écologique, problème démographique et santé des populations au Belarus et dans les pays voisins, y compris dans les états membres de l'union européenne
Centre International de Recherche Scientifique "Écologie et Santé" Professeur Youri Bandajevsky, Université Mykolas Romeris, Lituanie. Yuri.by375@gmail.com

A lire ou télécharger ici


le 20 septembre 2012

OGM toxiques

La très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" vient de publier une étude du chercheur Gilles-Eric Séralini Professeur de biologie moléculaire à l'Université de Caen. Cette étude est une première : réalisée pendant deux ans, sur 200 rats nourris au maïs transgénique, ce que les études officielles ne font jamais puisque les études requises pour évaluer les OGM sont beaucoup plus courtes.

Résultats: les rats OGM déclenchent de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe...
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles.

Ces études sur deux ans sur rats, que l’EFSA s’est toujours refusée à faire, montrent l'existence d'un risque accru sur la vie entière de l’animal, risque qui est ignoré sur des études plus courtes.

Le film « TOUS COBAYES » de JP Jaud

sortie prévue en salles le 26/09 – présentera dans le détail et en images l’étude et ses résultats.

Jean-Paul Jaud a donné la parole aux agriculteurs japonais de Fukushima, sénégalais ou français, aux scientifiques, aux politiques ou aux militants. Autant de personnes qui s’expriment sincèrement sur ces deux problématiques majeures, les OGM et le NUCLÉAIRE.

Le site du film

Le dossier du Nouvel Obs


le 4 septembre 2012

Essais nucléaires :
La France a enfin reconnu que ses essais nucléaires avaient fait des victimes, mais celles-ci voient toujours leurs droits déniés.

Entre 1960 et 1996, la France a réalisé 210 essais dans le Sahara algérien puis en Polynésie française sur les atolls de Moruroa et Fangataufa. Les vétérans victimes de ses essais veulent obtenir une reconnaissance de leur service rendu.

Ailleurs dans le monde, de nombreuses associations luttent également pour faire reconnaître leur prise en charge. En août 2011, plusieurs d’entre elles ont lancé un appel aux Nations Unies, à qui elles demandent une réelle prise en charge des victimes d’essais nucléaires dans le monde et la programmation d’une décennie (2012-2021) pour le nettoyage, la réhabilitation et le développement soutenable des régions contaminées

L'appel international

Le site de l'association nationale des vétérans victimes des essais nucléaires (ANVVEN)

Lire l'article entier sur Novethic


le 23 août 2012

Corse
Une équipe de l'hôpital Galliera de Gènes a commencé une étude épidémiologique sur les conséquences du passage du nuage de Tchernobyl.

Le but de leurs recherches est de déterminer s'il a eu des conséquences sur la santé...

...Au niveau européen, les lignes bougent puisque récemment il y a eu une reconnaissance des effets du nucléaire sur l'atoll de Mururoa. Ce n'est pas rien de dire que le lobby nucléaire est puissant en France... »

...C'est pour cela que le prestataire choisi n'a aucun lien avec les services d'Etat en France, une sorte de garantie d'indépendance

Lire l'article de «corsematin.com»

Contamination de la France par Tchernobyl

Contamination de la France par Tchernobyl

26 ans après, la santé des enfants de Tchernobyl est mauvaise et continue de se dégrader

santé des enfants du Belarus en 2009

La communication du Dr Galina Bandajevskaya (Belarus) pédiatre, cardiologue, au forum de Genève du 12 Mai 2012:

...23% du territoire du Bélarus a été contaminé par des éléments radioactifs. Il s’agit surtout de deux régions : celle de Gomel et de Moguilev. 250 000 enfants vivent aujourd’hui dans ces territoires...

...Il faut reconnaître que l’état de santé de la population enfantine continue de se détériorer dans la période post-Tchernobyl.
Le plus inquiétant est l’augmentation de la morbidité primaire déterminée par les malformations congénitales, la morbidité du système circulatoire, les tumeurs et les maladies endocriniennes...

Lire l'exposé complet ici

Je rappelle ici l'ouvrage publié en 2010 par l'académie des Sciences de New York:

Rédigé par le Dr Yablokov, c'est le plus complet bilan consacré aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour les habitants et pour la nature dans les territoires contaminés par les retombées radioactives (principalement au Bélarus, en Ukraine et en Russie).

télécharger le résumé en français ici
Ou le texte complet en anglais sur chernobyl-day


26 ans après l’explosion, la catastrophe de Tchernobyl se poursuit.

Accueil en France d'enfants de régions contaminées par Tchernobyl

L’association humanitaire « Les Enfants de Tchernobyl » a accueilli ce 30 juin 2012 à Horbourg-Wihr le 40ème groupe d’enfants invité en France : 120 enfants ukrainiens qui sont hébergés par 101 familles d’accueil volontaires au mois de juillet.

Le blog de Fukushima se fait le relai de cette action humanitaire remarquable en publiant le communiqué de presse de l’association.


pour une OMS indépendante

Le FORUM SCIENTIFIQUE ET CITOYEN SUR LA RADIOPROTECTION : DE TCHERNOBYL A FUKUSHIMA

organisé par IndependentWHO - Pour l’indépendance de l’OMS
le 12 mai 2012 à Genève.

Pour lire ou télécharger:
les résumés des contributions, cliquer ICI
La table des matières et des intervenants, c'est

Un compte rendu rapide du forum:
sur le site de IndependentWHO


enfants abandonnés par OMS

Tchernobyl: 1 million d'enfants irradiés ignorés par l'OMS

Voir pourquoi ici


L’Académie des sciences de New York a consacré un numéro de 345 pages de ses annales à la catastrophe de Tchernobyl.
Les effets sanitaires sont effrayants : 985 000 décès suite à la catastrophe de Tchernobyl.
Cet ouvrage publié en 2010 est le plus complet panorama critique des publications médicales et biologiques consacrées aux conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour les habitants et pour la nature dans les territoires contaminés par les retombées radioactives (principalement au Bélarus, en Ukraine et en Russie).

télécharger le résumé en français ici
Ou le texte complet en anglais sur chernobyl-day


La transition énergétique

Elle s'imposera à nous: pétrole, nucléaire, il va falloir faire sans et ne pas rester à la traîne.
Les japonais sont en train de nous montrer que c'est possible.

A ce sujet, il est intéressant de consulter les documents de

l'association Négawatt: lire ici


Une lettre du Dr Michel FERNEX concernant les problèmes de santé prévisibles à la lumière de l'expérience acquise à Tchernobyl

30 Janvier 2012
source: http://fukushima.over-blog.fr


Quitter le nucléaire, c'est le retour à la bougie ?

Disons que historiquement ce sont plutôt les japonais qui ont été privés d'électricité grâce au nucléaire!

Et ils se passent très bien du nucléaire !!!

Début janvier 2012, 49 des 54 réacteurs nippons sont à l'arrêt. Le gaz et le Diesel ont remplacé l'atome pour produire de l'électricité et les économies d'énergie ont fait le reste.

A ce sujet, il est intéressant de consulter les documents de l'association Négawatt: lire ici


Témoignage de Mr Hirahi NORIO technicien chaudronnier japonais
rédigé en en 1996 (mort du cancer en 1997)

Source: La gazette nucléaire
Traduit du japonais par Tomomi Dufils (avril 2011);
Il a été rédigé il y a 14 ans au Japon par Hirado NORIO, technicien chaudronnier travaillant pour la construction et l'entretien des centrales nucléaires. Il relate son expérience de la réalité du terrain et les conclusions qu'il en a tirées.

La dernière catastrophe de Fukushima et la mise en lumière des coulisses du nucléaire confortent le récit prémonitoire de ce témoin.

Plus facile à lire ici
La version en .rtf - à télécharger ici


Ce témoignage japonais évoque les problèmes de qualité induits par la sous-traitance dans la construction de l'EPR en France et ailleurs.
C'est remonté jusqu'à nos députés..

A lire ici sur Novethic


Comment les populations locales ont elles vécu le drame de Tchernobyl et les 10 années suivantes?

lire :
LA SUPPLICATION,
Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse
par Svetlana Alexievitch, écrivain et journaliste biélorusse.

10 ans après la catastrophe l'auteur donne la parole à des habitants, des liquidateurs, des ingénieurs, d'anciens responsables locaux.

En librairie


L' ouvrage publié en 2007 en russe par le Pr Alexei YABLOKOV sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl pour l'homme et la nature a été partie traduit par Wladimir Tchertkoff

télécharger ici
ou sur chernobyl-day


TCHERNOBYL 25 ans après

Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés.

Youri Bandajevski et collaborateurs
5€ en librairie - éditions Yves Michel

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